Désormais, un nom est connu. Celui du probable futur président de la CENI qui va conduire les élections générales en 2023 en RDC. C’est Monsieur Denis Kadima, un expert électoral avec de l’expérience à l’international.
Le choix de Mr Kadima ne fait pas le consensus des acteurs impliqués dans processus de sa désignation. Désormais, tout est suspendu à la présidence. Si le président de la RDC, Félix Tshisekedi décide de procéder à son ordonnancement, Denis Kadima, sera en effet le nouveau président de la CENI en remplacement de Mr Corneille Nangaa.
Le problème, les catholiques et les protestants estiment que leur voix n’a pas été entendue dans ce processus de désignation de nouveaux animateurs de la CENI. Ils menacent de protester et marcher, si toute fois le président de la République procède par la signature de l’ordonnance de sa nomination à la tête de la centrale électorale congolaise.
Les mouvements citoyens menacent de suivre aussi les contestations. La coalition de l’opposition Lamuka conteste déjà contre cet entérinement. Désormais, tout repose sur les épaules du président de la République. Va-t-il prendre le risque de confirmer Denis Kadima, et subir les pressions et contestations pré-électorales, avec un risque majeur d’une probable implosion au sein de sa propre majorité de l’Union Sacrée ? Ou tout simplement, écouter les voix non entendues et recommencer ce processus de désignation des membres du bureau de la CENI.
Mr Kadima n’est pas la solution, ni le problème du processus électoral 2023 en RDC qui arrive déjà beaucoup de conflits et différends avant, pendant, et certainement après sa nomination ou non. La solution reste le consensus autour d’un seul candidat pour des élections libres, transparentes et apaisées.
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