Le monde avance,
Le Congo agace... !
Le pilleur amasse,
Le constructeur se lasse... !
Le massacreur renouvelle ses forces,
Le militaire défonce,
Et le policier s'enivre... !
L'enseignant grève,
L'éducation crève,
Et l'avenir de la jeunesse chavire... !
Au primaire, les maîtres lâchent la craie,
Au secondaire les enseignants jettent la craie,
Au supérieur les professeurs machent la craie,
Au laboratoire, les scientifiques lâchent à bêcher,
À la gare les capitaines abandonnent le train,
Mais aux régies financières les saignées des deniers publics deviennent de plus en plus béantes...
À la présidence, les promesses et les voyages rajeunissent ;
À l'hémicycle les bagarres atteignent l'apogée ;
À la base électorale les esprits éclatent de tension artérielle... !
Non seulement les pistes des solutions aux problèmes du pays sont toutes en extrême impraticabilité,
Mais surtout les camions poids lourds chargés en ‘’marchandises-solutions’’ sont embourbés dans le pays profond,
Un député vaut désormais 130 enseignants,
Un ministre vaut 10 professeurs,
Un professeur vaut 15 assistants,
Un étudiant vaut la colère de ses formateurs,
Tandis que l'avenir du pays vaut les colères, filles-chéries nées impatiemment de toutes les émotions dont sont parents les inégalités sociales...
Le patriotisme est au coma,
Le développement du pays en pleine déshydratation,
Et son émergence à la carbonisation...!
Ses forêts, sont hélas une sauce assaisonnée des rebellions étrangères,
Ses mines sont un terrien-asile souris-productrices fantômes des minerais ;
Ses hôpitaux sont devenus des lits de toiles d'araignée ;
Et ses citoyens de troisième âge rêvent la mort debout en plein jour... !
Où sont ceux qui nous avaient promis renverser la tendance ?
Où sont ceux qui nous avaient dit qu'ils ne sentiraient pas président si l'Est n'était pas pacifié ?
Où sont ceux qui disaient qu'ils amélioreraient le social du Congolais ?
Où sont ceux qui nous avaient dit qu'ils étaient prêts à mourir pour le retour de la paix chez nous ?
Où sont ceux qui viendront cycliquement nous subjuguer pour des réélections infructueuses de trop ?
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